
A coup d'acquisitions phénoménales financées par l'endettement, Patrick Drahi a transformé son groupe, Altice, en un mastodonte des télécoms, du câble et des médias. Une boulimie qui laisse dorénavant la multinationale avec une note salée : entre 2014 et 2016, la dette d'Altice avait même doublé pour atteindre, aujourd'hui, 50 milliards d'euros, soit plus de 5 fois son Ebitda.
Et même si le groupe se défend en disant à juste titre que 85 % de cette dette a été contractée à taux fixe, et qu'aucune grande échéance de remboursement n'aura lieu avant 2022, sa résorption dépend quand même de la cession d'actifs non stratégiques, promise en novembre dernier et qui peine à se matérialiser, et de la relance opérationnelle de SFR.
Source et article complet: Les Echos
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